Khadija, fille de Khouwaylid, était une commerçante noble
et aisée qui engageait des hommes à son service en leur confiant des
transactions dont ils bénéficiaient. Ainsi, lorsqu’on loua devant elle la
sincérité, la loyauté et la noblesse du Prophète, elle
lui proposa d’aller faire fructifier une partie de son argent dans la région du
Cham (Syrie). Elle le fit accompagner de son esclave Maysara.
Le Prophète qui
était alors âgé de 25 ans, accepta l’offre et se rendit ainsi en Syrie pour la
deuxième fois, après son voyage avec Abou Taleb et la rencontre avec le moine
Bahira. Il y fit fructifier l’argent que Khadija lui avait confié, bénéficiant
lui-même des gains acquis comme le stipulait leur accord ; il pouvait alors
s’affranchir de l’hospitalité de son oncle.
De retour à la Mecque, Maysara informa Khadija (qu’Allah
soit satisfait d’elle) de ce qu’il avait vu de la personnalité de Mohammad comme
douceur, vertu, force de persuasion, pertinence et honnêteté. Sur ces bases,
Khadija envoya l’une de ses amies, Nafissa Bint Manya, comme intermédiaire
auprès de Muhammad pour lui
faire part de son souhait de l’épouser.
Nafissa trouva un jour l'occasion de parler à Mohammad. Elle
lui dit : « Tu es maintenant assez âgé
; tu es de bonne famille, et tu es réputé pour ton bon caractère, pourquoi donc
ne te maries-tu pas ? Tu dois facilement trouver une fille convenable ».
Mohammad s'excusa en disant qu'il n'avait pas les moyens d'entretenir un foyer séparé.
Et elle de dire:
Mohammad s'excusa en disant qu'il n'avait pas les moyens d'entretenir un foyer séparé.
Et elle de dire:
« Mais si tu en
trouves une qui soit riche en même temps que belle et de bonne famille ? »
Tout étonné, il lui demanda: « Qui peut-elle être ? »
Nafissa répondit: « Khadîja ! »
Muhammad reprit : « Impossible qu'elle m'accepte : tous les riches de la ville l'ont recherchée et elle n'a fait que refuser ».
Nafissa l'assura : « Si la proposition te plaît, confie-moi cette affaire, et je parlerai à notre amie commune ».
Il comprit probablement qu'une telle confiance pouvait bien comporter une mission.
Tout étonné, il lui demanda: « Qui peut-elle être ? »
Nafissa répondit: « Khadîja ! »
Muhammad reprit : « Impossible qu'elle m'accepte : tous les riches de la ville l'ont recherchée et elle n'a fait que refuser ».
Nafissa l'assura : « Si la proposition te plaît, confie-moi cette affaire, et je parlerai à notre amie commune ».
Il comprit probablement qu'une telle confiance pouvait bien comporter une mission.
Ravi, le Prophète en
informa alors ses oncles qui se rendirent alors chez Khouwaylid Ibn Asad pour
demander sa fille en mariage pour leur neveu et le mariage fut conclu. La dot
était de vingt chamelles. Khadija avait alors quarante ans et était réputée
être la meilleure femme de sa tribu en vertu de sa généalogie, sa richesse et
son intelligence. Elle s’était déjà mariée deux fois auparavant. Khadija était
la première femme que le Messager d’Allah épousa et il ne se maria avec aucune autre
femme jusqu’à la mort de celle-ci. Elle est la mère de tous les enfants de
l’Envoyé d’Allah à l’exception d’Ibrahim qu’il eut de Maria
l’Egyptienne.
Allah a béni l'union du
Prophète et de Khadija, et a fait d'elle la
première femme musulmane au monde. C'est grâce à son soutien, que le Prophète pu ainsi poursuivre son chemin dans la Révélation, sans peur ni crainte
car Khadija s'empressait sagement de les dissiper avec ses paroles sages et
convaincantes.
Le Prophète dit à propos
d’elle : «… Elle a crut lorsque les hommes m’ont traités de
menteur, elle m’a accueilli lorsque les hommes m’ont rejeté… ».
حَدَّثَنَا مَرْوَانُ بْنُ
مُعَاوِيَةَ ، عَنْ وَائِلٍ ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ
الْبَهِيِّ ، قَالَ : قَالَتْ عَائِشَةُ : كَانَ
رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ إِذَا ذَكَرَ خَدِيجَةَ لَمْ
يَكُنْ يَسْأَمُ مِنْ ثِنَاءٍ عَلَيْهَا وَاسْتِغْفَارٍ ، فَذَكَرَهَا ذَاتَ
يَوْمٍ ، فَاحْتَمَلَتْنِي الْغَيْرَةُ فَقُلْتُ : لَقَدْ عَوَّضَكَ اللَّهُ مِنْ
كَبِيرَةِ السِّنِّ . قَالَتْ : فَرَأَيْتُ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ
عَلَيْهِ وَسَلَّمَ غَضِبَ غَضَبًا سَقَطْتُ فِي خَلَدِي ، فَقُلْتُ فِي نَفْسِي :
اللَّهُمَّ إِنَّكَ إِنْ أَذْهَبْتَ غَضَبَ رَسُولِكَ عَنِّي لَمْ أَعُدْ
أَذْكُرُهَا بِسُوءٍ مَا بَقِيتُ ، فَلَمَّا رَأَى رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ
عَلَيْهِ وَسَلَّمَ مَا لَقِيتُ ، قَالَ : " كَيْفَ قُلْتِ ؟ وَاللَّهِ
لَقَدْ آمَنَتْ بِي حِينَ كَفَرَ بِيَ النَّاسُ ، وَآوَتْنِي إِذْ رَفَضَنِي
النَّاسُ ، وَصَدَّقَتْنِي إِذْ كَذَّبَنِي النَّاسُ ، وَرُزِقَتْ مِنِّي
الْوَلَدَ إِذْ حُرِمْتُمُوهُ مِنِّي " . قَالَتْ : فَغَدَا وَرَاحَ بِهَا
عَلَيَّ شَهْرًا " .
الحكم المبدئي: إسناده حسن.
الحكم المبدئي: إسناده حسن.
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