Thursday, April 11, 2013

La démocratie, La Théocratie, et L'Islam


La démocratie :

La démocratie est le régime politique ou plus largement, un ensemble de principes philosophiques et politiques, dans lequel le peuple est souverain et sélectionne les gouvernants. Elle s’oppose aux systèmes monarchiques ou le pouvoir est détenu par un seul.
On peut résumer l’idée de la démocratie comme la formule d’Abraham Lincoln : « Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».

La Théocratie :

Le terme théocratie signifie le gouvernement au nom de Dieu. Le terme désigne uniquement l’idée que Dieu gouverne. Au contraire, depuis le XIXème siècle, le terme théocratie est plus souvent employé pour designer des régimes fondés sur des principes religieux ou gouvernés par des religieux. L’usage le plus répandu est de parler de théocratie des qu’il y a confusion entre politique et religion.  

L'Islam entre la démocratie et la Théocratie:

On peut dire que le modèle islamique de gouvernement partage avec la théocratie la référence au spirituel et a la loi divine, et avec la démocratie les principes, les mécanismes et instruments techniques de la gestion des affaire de la cité.

En Islam, personne ne peut prétendre au monopole de la représentativité de Dieu, et encore moins de prendre Sa place, pour la simple raison que c’est l’être humain qui est de façon générique le lieutenant (خليفه) de Dieu sur terre.

Le dogme démocratique attribue la souveraineté suprême au peuple. Ceci est en flagrante contradiction avec la croyance islamique qui réserve la souveraineté suprême exclusivement a Dieu. Il est par conséquent clair que sur ce plan, il y a incompatibilité totale entre les dogmes Islamique et démocratique.

S’agissant de la pratique démocratique dont l’implication directe est la participation du peuple tout entier, et non pas une partie ou une classe d’intérêt, dans le processus de gouvernement, sur le plan de la décision ou celui des retombes (l’intérêt qui revient au peuple), elle est en parfaite accord avec la pratique islamique du gouvernement. 

Des notions telles que le respect des libertés individuelles et collectives, la consultation, le suffrage (التصويت), l’alternance (التداول),  l’opposition, la critique, le débat contradicteur, ne sont pas seulement des principes tolérés ou admis dans un gouvernement islamique, elles représentent des valeurs que chaque musulman citoyen a l’obligation de défendre et inciter.

Khadija el le Prophète: L'amour eternel


Khadija, fille de Khouwaylid, était une commerçante noble et aisée qui engageait des hommes à son service en leur confiant des transactions dont ils bénéficiaient. Ainsi, lorsqu’on loua devant elle la sincérité, la loyauté et la noblesse du Prophète, elle lui proposa d’aller faire fructifier une partie de son argent dans la région du Cham (Syrie). Elle le fit accompagner de son esclave Maysara.
Le Prophète qui était alors âgé de 25 ans, accepta l’offre et se rendit ainsi en Syrie pour la deuxième fois, après son voyage avec Abou Taleb et la rencontre avec le moine Bahira. Il y fit fructifier l’argent que Khadija lui avait confié, bénéficiant lui-même des gains acquis comme le stipulait leur accord ; il pouvait alors s’affranchir de l’hospitalité de son oncle.
De retour à la Mecque, Maysara informa Khadija (qu’Allah soit satisfait d’elle) de ce qu’il avait vu de la personnalité de Mohammad comme douceur, vertu, force de persuasion, pertinence et honnêteté. Sur ces bases, Khadija envoya l’une de ses amies, Nafissa Bint Manya, comme intermédiaire auprès de Muhammad pour lui faire part de son souhait de l’épouser.
Nafissa trouva un jour l'occasion de parler à Mohammad. Elle lui dit : « Tu es maintenant assez âgé ; tu es de bonne famille, et tu es réputé pour ton bon caractère, pourquoi donc ne te maries-tu pas ? Tu dois facilement trouver une fille convenable ».
Mohammad s'excusa en disant qu'il n'avait pas les moyens d'entretenir un foyer séparé.
Et elle de dire: 
« Mais si tu en trouves une qui soit riche en même temps que belle et de bonne famille ? »
Tout étonné, il lui demanda: « Qui peut-elle être ? »
Nafissa répondit: « Khadîja ! »
Muhammad reprit : « Impossible qu'elle m'accepte : tous les riches de la ville l'ont recherchée et elle n'a fait que refuser ».
Nafissa l'assura : « Si la proposition te plaît, confie-moi cette affaire, et je parlerai à notre amie commune ».
Il comprit probablement qu'une telle confiance pouvait bien comporter une mission.
Ravi, le Prophète en informa alors ses oncles qui se rendirent alors chez Khouwaylid Ibn Asad pour demander sa fille en mariage pour leur neveu et le mariage fut conclu. La dot était de vingt chamelles. Khadija avait alors quarante ans et était réputée être la meilleure femme de sa tribu en vertu de sa généalogie, sa richesse et son intelligence. Elle s’était déjà mariée deux fois auparavant. Khadija était la première femme que le Messager d’Allah épousa et il ne se maria avec aucune autre femme jusqu’à la mort de celle-ci. Elle est la mère de tous les enfants de l’Envoyé d’Allah à l’exception d’Ibrahim qu’il eut de Maria l’Egyptienne.

Allah a béni l'union du Prophète et de Khadija, et a fait d'elle la première femme musulmane au monde. C'est grâce à son soutien, que le Prophète pu ainsi poursuivre son chemin dans la Révélation, sans peur ni crainte car Khadija s'empressait sagement de les dissiper avec ses paroles sages et convaincantes.
Le Prophète dit à propos d’elle : «… Elle a crut lorsque les hommes m’ont traités de menteur, elle m’a accueilli lorsque les hommes m’ont rejeté… ».

حَدَّثَنَا مَرْوَانُ بْنُ مُعَاوِيَةَ ، عَنْ وَائِلٍ ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ الْبَهِيِّ ، قَالَ : قَالَتْ عَائِشَةُ : كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ إِذَا ذَكَرَ خَدِيجَةَ لَمْ يَكُنْ يَسْأَمُ مِنْ ثِنَاءٍ عَلَيْهَا وَاسْتِغْفَارٍ ، فَذَكَرَهَا ذَاتَ يَوْمٍ ، فَاحْتَمَلَتْنِي الْغَيْرَةُ فَقُلْتُ : لَقَدْ عَوَّضَكَ اللَّهُ مِنْ كَبِيرَةِ السِّنِّ . قَالَتْ : فَرَأَيْتُ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ غَضِبَ غَضَبًا سَقَطْتُ فِي خَلَدِي ، فَقُلْتُ فِي نَفْسِي : اللَّهُمَّ إِنَّكَ إِنْ أَذْهَبْتَ غَضَبَ رَسُولِكَ عَنِّي لَمْ أَعُدْ أَذْكُرُهَا بِسُوءٍ مَا بَقِيتُ ، فَلَمَّا رَأَى رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ مَا لَقِيتُ ، قَالَ : " كَيْفَ قُلْتِ ؟ وَاللَّهِ لَقَدْ آمَنَتْ بِي حِينَ كَفَرَ بِيَ النَّاسُ ، وَآوَتْنِي إِذْ رَفَضَنِي النَّاسُ ، وَصَدَّقَتْنِي إِذْ كَذَّبَنِي النَّاسُ ، وَرُزِقَتْ مِنِّي الْوَلَدَ إِذْ حُرِمْتُمُوهُ مِنِّي " . قَالَتْ : فَغَدَا وَرَاحَ بِهَا عَلَيَّ شَهْرًا " .
الحكم المبدئي: إسناده حسن.

Le Prophète Le Moine Bahira:


Le Prophète Le Moine Bahira:

Les ennemies de l’islam essaient d’abuser l’histoire de la rencontre entre le Prophète (PBDSL) et le moine Bahira (Nastouros), un moine chrétien (nestorien) arabe. Il découvrit la « marque du prophète » entre les deux omoplates du Prophète (PBDSL) lors de son voyage avec son oncle Abou Taleb en Syrie à Bosra. Les orientalistes supposent que c’est Bahira qui apprit au Prophète le Coran, et que le Message de l’Islam n’est pas d’une source divine, ou au moins, n’est qu’une évolution du message judéo-chrétien.
Quelques musulmans rejettent totalement cette histoire, pourtant, elle fut racontée par Abou Moussa Al Ashaary, et par plusieurs suivants comme Lahek Ibn Hamid.[1]

L’histoire de la rencontre :

Cette histoire a été racontée en plusieurs récits, on peut distinguer deux versions principales. Pourtant, la première est plus courte que la deuxième, le même sens en découle.   
  1.  L’histoire par Ibn Migliz, rapportée par Ibn Saad (Al Tabakat al Kobra 1/120):Khaled Ibn Khidash rapporte que Mootamer Ibn Soliman dit : j’ai entendu mon père raconter d’après Abi Migliz que Abdel Motaleb ou Abou Tabled (Khaled doutait) aimait le Prophète et ne voyageait qu’avec lui, un jour lorsqu’ il voyageait vers Syries, … ensuite il (le Moine Bahira) dit : « Ou est le père de cet enfant (Le Prophète) ? » Il (Abou Taleb ou Abdel Motaleb) répondit : « Je suis chargé de lui ». Il réplica « Protège cet enfant et ne l’emmène pas en Syrie, parce que les juifs sont des gens d’envie, et je les crains »…[2]
  2.  L’histoire d’Abou Moussa Al Ashaary fut rapportée par Al Tirmizi (Sonan Al Tirmizi, 4/496), Abou Naiim (Dalael Al Nobowa 1/53), Al Hakim (Al Mostadrak 12/615-616), et Ibn Asaker (Tarih Dimashk 1/188, 6/187) :Younos Ibn Abi Isshak rapporte d’après Abi Bakr Ibn Abi Moussa d’après son père : Abou Taleb est sorti en Syries avec les chefs des Qorayshites, et le Prophète (Paix et Bénédictions d’Allah sur lui) l’accompagna. Lorsqu’ils  furent a proximité du moine, ils s’arrêtèrent et posèrent leurs bagages, le moine sortit à leur rencontre ce qu’il ne faisait pas au paravent ; la caravane passait sans que le moine ne s’y intéresse.  Le moine chercha parmi les gens, qui posait leurs bagages pour les défaire, jusqu'à ce qu’il ait trouvé le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui), il le prit par la main et dit : « Voila le maitre des mondes, le Messager de Dieu des univers, celui-là sera envoyé par Dieu comme miséricorde pour toutes les mondes. Les chefs Quraychites lui demandèrent : « Qui te l’a apprit ? », il répondit : « Des que vous approchez, tous les arbres et les pierres se prosternèrent, et cela n’arrive que pour un prophète ». Il dit aussi : « je le connais avec  « la marque du prophète » qui ressemble à une pomme entre ses deux omoplates. Il leur prépara ensuite un repas et le leur présenta, il leur demanda d’appeler le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) qui vint vers eux suivit de l’ombre d’un nuage. Lors ce qu‘il approcha, les gens étaient assis sous l’ombre d’un arbre qui s’inclina vers le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) pour le protéger le du soleil. Le moine leurs dit « Voyer ! L’ombre de l’arbre s’est incliné vers lui ». pendant qu’il était entrain de les inciter de ne pas allez vers les romains avec le Prophète, et de les avertir que les romains sauront l’identifier par ses attributs et le tueront par la suite, il trouva sept des romains arriver vers lui, il les accueillit et leur demanda de quoi ils s’agissaient, ils répondirent qu’on leur ait apprit qu’un prophète sortira, et qu’ils n’ont laissé aucun chemin sans y envoyer des soldats pour le chercher …[3]


Examen des allégations :

Une simple observation des ces allégations suffit pour dénoncer la faiblesse et la corruption qui s’en découle.   
  1. On est certain que le Prophète (PBDSL) a rencontré Bahira l’an 582, le Prophète était trés jeune et n’a plus rencontré Bahira aprés cette date.
  2. Etant illettrée, il n’est pas possible que le Prophète ait gardé quelques manuscrits d’où il aurait tiré les enseignements du Christianisme.«Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Evangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants»[4] .
  3. Bahira mourut avant la révélation du Coran, vint-huit ans aprés cette rencontre. Le Coran était révélé en fragments, durant plusieurs années. Il suivait le développement et la mise en place de la communauté musulmane, ce qui est le caractère d’un message actuel, flexible, un message qui se produisait a la même époque.
  4. Le Coran rejette plusieurs idées fondamentales dans la théologie Judéo-chrétienne, dont la trinité, l’anthropomorphisme, et l’infaillibilité des Prophètes, cela n’aurait pas été le cas si le message de l’islam avait des racines Chrétiennes. « Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: "En vérité, Allah est le troisième de trois." Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une Divinité Unique! Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d'entre eux »[5].
  5. Le Prophète (PBDSL) souffrait d’une opposition violente de la part des Quraychites et des idolâtres .« (Et rappelle-toi) le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t'emprisonner ou t'assassiner ou te bannir. Ils complotèrent. Mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes »[6].Le Prophète aurait eu l’intension de gagner l’amitié, l’estime, et le soutien des Juifs et des Chrétiens. Pourtant, le Coran était équitable, objectif, et juste en ce qui concerne les Juifs et les Chrétiens. « O vous qui avez cru! Soyez les alliés d'Allah, à l'instar de ce que Jésus fils de Marie a dit aux apôtres: "Qui sont mes alliés (pour la cause) d'Allah?" - Les apôtres dirent: "Nous sommes les alliés d'Allah". Un groupe des Enfants d'Israël crut, tandis qu'un groupe nia. Nous aidâmes donc ceux qui crurent contre leur ennemi, et ils triomphèrent »[7].« Puis, quand Jésus ressentit de l'incrédulité, de leur part, il dit: "Qui sont mes alliés dans la voie d'Allah?" Les apôtres dirent: "Nous sommes les alliés d'Allah. Nous croyons en Allah. Et sois témoin que nous lui sommes soumis »[8].« O Enfants d'Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, (Rappelez-vous) que Je vous ai préférés à tous les peuples (de l'époque)»[9].
  6. Cette histoire accuse les chrétiens ainsi que les juifs pour avoir rejeté la prophétie du Prophète, et montre parmi plusieurs histoires, que tous les deux connaissaient le nom et les attributs du Prophète, et qu’ils étaient certains que son message est celui de Dieu. « Ceux à qui Nous avons donné le Livre (les gens du Livre), le reconnaissent comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d'entre eux cache la vérité, alors qu'ils la savent! »[10].« O gens du Livre, pourquoi mêlez-vous le faux au vrai et cachez-vous sciemment la vérité? »[11].
  7. Il suffit que le Coran avait prévu ces idées et possède une réponse logique, solide et claire : «Et Nous savons parfaitement qu'ils disent: "Ce n'est qu'un être humain qui lui enseigne (le Coran)". Or, la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère (non arabe), et celle-ci est une langue arabe bien claire »[12] .  «Dis: "Même si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s'ils se soutenaient les uns les autres»[13] . 

References:



[1] هذه الحادثة رواها من الصحابة أبو موسى الأشعري ، ومن التابعين الأجلاء أبو مجلز لاحق بن حميد رحمه الله تعالى ،
ورد ذلك عنهما بإسنادين صحيحين
[2] أخبرنا خالد بن خداش : أخبرنا معتمر بن سليمان قال : سمعت أبي يحدث عن أبي مجلز أن عبد المطلب أو أبا طالب -شك خالد- قال : لما مات عبد الله عطف على محمد -صلى الله عليه وسلم-، قال فكان لا يسافر سفراً إلا كان معه فيه ، وإنه توجه نحو الشام فنزل منزله فأتاه فيه راهب ، فقال : إن فيكم رجلاً صالحاً ، فقال : إن فينا من يقري الضيف ويفك الأسير ويفعل المعروف ، أو نحواً من هذا ، ثم قال : إث فيكم رجلاً صالحاً ، ثم قال : أين أبو هذا الغلام ؟ قال : ها أنا ذا وليه ، أو قيل . هذا وليه ، قال . احتفظ بهذا الغلام ولا تذهب به إلى الشام ، إن اليهود حسد ، وإني أخشاهم عليه ، قال : ما أنت تقول ذاك ولكن الله يقول ، فرده ، قال . اللهم إني أستودعك محمداً ، ثم إنه مات.
[3] خرج أبو طالب إلى الشام وخرج معه النبي صلى الله عليه وسلم في أشياخ من قريش فلما أشرفوا على الراهب هبطوا فحلوا رحالهم فخرج إليهم الراهب وكانوا قبل ذلك يمرون به فلا يخرج إليهم ولا يلتفت قال فهم يحلون رحالهم فجعل يتخللهم الراهب حتى جاء فأخذ بيد رسول الله صلى الله عليه وسلم قال هذا سيد العالمين هذا رسول رب العالمين يبعثه الله رحمة للعالمين فقال له أشياخ من قريش ما علمك فقال إنكم حين أشرفتم من العقبة لم يبق شجر ولا حجر إلا خر ساجدا ولا يسجدان إلا لنبي وإني أعرفه بخاتم النبوة أسفل من غضروف كتفه مثل التفاحة ثم رجع فصنع لهم طعاما فلما أتاهم به وكان هو في رعية الإبل قال أرسلوا إليه فأقبل وعليه غمامة تظله فلما دنا من القوم وجدهم قد سبقوه إلى فيء الشجرة فلما جلس مال فيء الشجرة عليه فقال انظروا إلى فيء الشجرة مال عليه قال فبينما هو قائم عليهم وهو يناشدهم أن لا يذهبوا به إلى الروم فإن الروم إذا رأوه عرفوه بالصفة فيقتلونه فالتفت فإذا بسبعة قد أقبلوا من الروم فاستقبلهم فقال ما جاء بكم قالوا جئنا إن هذا النبي خارج في هذا الشهر فلم يبق طريق إلا بعث إليه بأناس وإنا قد أخبرنا خبره بعثنا إلى طريقك هذا فقال هل خلفكم أحد هو خير منكم قالوا إنما أخبرنا خبره بطريقك هذا قال أفرأيتم أمرا أراد الله أن يقضيه هل يستطيع أحد من الناس رده قالوا لا قال فبايعوه وأقاموا معه قال أنشدكم بالله أيكم وليه قالوا أبو طالب فلم يزل يناشده حتى رده أبو طالب وبعث معه أبو بكر بلالا وزوده الراهب من الكعك والزيت
[4] الَّذِينَ يَتَّبِعُونَ الرَّسُولَ النَّبِيَّ الْأُمِّيَّ الَّذِي يَجِدُونَهُ مَكْتُوبًا عِنْدَهُمْ فِي التَّوْرَاةِ وَالْإِنْجِيلِ يَأْمُرُهُمْ بِالْمَعْرُوفِ وَيَنْهَاهُمْ عَنِ الْمُنْكَرِ وَيُحِلُّ لَهُمُ الطَّيِّبَاتِ وَيُحَرِّمُ عَلَيْهِمُ الْخَبَائِثَ وَيَضَعُ عَنْهُمْ إِصْرَهُمْ وَالْأَغْلَالَ الَّتِي كَانَتْ عَلَيْهِمْ ۚ فَالَّذِينَ آمَنُوا بِهِ وَعَزَّرُوهُ وَنَصَرُوهُ وَاتَّبَعُوا النُّورَ الَّذِي أُنْزِلَ مَعَهُ ۙ أُولَٰئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ [الاعراف 157]
[5]لَقَدْ كَفَرَ الَّذِينَ قَالُوا إِنَّ اللَّهَ ثَالِثُ ثَلَاثَةٍ ۘ وَمَا مِنْ إِلَٰهٍ إِلَّا إِلَٰهٌ وَاحِدٌ ۚ وَإِنْ لَمْ يَنْتَهُوا عَمَّا يَقُولُونَ لَيَمَسَّنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا مِنْهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ [المائده 73]
[6]وَإِذْ يَمْكُرُ بِكَ الَّذِينَ كَفَرُواْ لِيُثْبِتُوكَ أَوْ يَقْتُلُوكَ أَوْ يُخْرِجُوكَ وَيَمْكُرُونَ وَيَمْكُرُ اللّهُ وَاللّهُ خَيْرُ الْمَاكِرِينَ [الانفال 30]
[7]يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا كُونُوا أَنْصَارَ اللَّهِ كَمَا قَالَ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ لِلْحَوَارِيِّينَ مَنْ أَنْصَارِي إِلَى اللَّهِ ۖ قَالَ الْحَوَارِيُّونَ نَحْنُ أَنْصَارُ اللَّهِ ۖ فَآمَنَتْ طَائِفَةٌ مِنْ بَنِي إِسْرَائِيلَ وَكَفَرَتْ طَائِفَةٌ ۖ فَأَيَّدْنَا الَّذِينَ آمَنُوا عَلَىٰ عَدُوِّهِمْ فَأَصْبَحُوا ظَاهِرِينَ [الصف 14]
[8]فَلَمَّا أَحَسَّ عِيسَىٰ مِنْهُمُ الْكُفْرَ قَالَ مَنْ أَنْصَارِي إِلَى اللَّهِ ۖ قَالَ الْحَوَارِيُّونَ نَحْنُ أَنْصَارُ اللَّهِ آمَنَّا بِاللَّهِ وَاشْهَدْ بِأَنَّا مُسْلِمُونَ[ال عمران 52]
[9]يَا بَنِي إِسْرَائِيلَ اذْكُرُوا نِعْمَتِيَ الَّتِي أَنْعَمْتُ عَلَيْكُمْ وَأَنِّي فَضَّلْتُكُمْ عَلَى الْعَالَمِينَ[البقره 47]
[10]الَّذِينَ آتَيْنَاهُمُ الْكِتَابَ يَعْرِفُونَهُ كَمَا يَعْرِفُونَ أَبْنَاءَهُمْ ۖ وَإِنَّ فَرِيقًا مِنْهُمْ لَيَكْتُمُونَ الْحَقَّ وَهُمْ يَعْلَمُونَ [البقره 146]
[11]يَا أَهْلَ الْكِتَابِ لِمَ تَلْبِسُونَ الْحَقَّ بِالْبَاطِلِ وَتَكْتُمُونَ الْحَقَّ وَأَنْتُمْ تَعْلَمُونَ[ال عمران 70]
[12] وَلَقَدْ نَعْلَمُ أَنَّهُمْ يَقُولُونَ إِنَّمَا يُعَلِّمُهُ بَشَرٌ لِّسَانُ الَّذِي يُلْحِدُونَ إِلَيْهِ أَعْجَمِيٌّ وَهَـذَا لِسَانٌ عَرَبِيٌّ مُّبِينٌ [النحل 103]
[13] قُل لَّئِنِ اجْتَمَعَتِ الإِنسُ وَالْجِنُّ عَلَى أَن يَأْتُواْ بِمِثْلِ هَـذَا الْقُرْآنِ لاَ يَأْتُونَ بِمِثْلِهِ وَلَوْ كَانَ بَعْضُهُمْ لِبَعْضٍ ظَهِيراً [الاسراء – 88]